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Au départ, le film inversible

Qu’est-ce qu’une diapositive ? Comment ça marche ? Apprenez les spécificités de la prise de vue diapositive jusqu’à la mise sous cache.
La diapositive, qui repose sur l’emploi d’un film inversible, est le procédé photographique dédié à la projection. Il permet la réalisation d’image positive transparente d’une extrême qualité très appréciée par les amateurs jusqu’aux années 2000. Aujourd’hui, un nouvel horizon s’ouvre à elle grâce à la projection analogique mobile.

Histoire

Le brevet du premier film inversible fut déposé en 1915 par Kodak mais il fallut attendre 1935 pour voir son introduction dans le cinéma sous forme de bobine 16mm et un an plus tard en 35mm. C’est à partir de ce moment qu’il se trouve être employé par les photographes. Le film inversible, en particulier le Kodachrome et le film Agfa, prend son envol dans les années 50, notamment grâce à son usage par les pratiquants amateurs et son usage sous forme projetée. Le film apporte une excellente qualité en termes de couleur, contraste ainsi que de longévité. En raison de ces qualités, il est tout aussi apprécié par les professionnels, photo-reporters, photographes de mode, ainsi que pour l’archivage. Ce sont des milliards de photographies diapositives qui ont été prises lors de la seconde moitié du XXe siècle mais l’avènement de la photo numérique à partir des années 2000 a mis un coup d’arrêt à ce succès. Néanmoins, malgré le remplacement de la diapositive par le numérique, aucun projecteur numérique ne peut encore rivaliser avec la qualité de la projection diapositive.

Comment ça marche ?

La diapositive repose sur l’emploi d’un film inversible ou ekta dont l’émulsion, c’est-à-dire la couche sensible à la lumière, restitue les couleurs de manière positive. Contrairement au négatif qui transforme les parties exposées à la lumière en noircissement, ayant pour effet de produire une image négative, le film inversible transforme la lumière en transparence. L’image positive transparente est donc directement visualisable et projetable.
Comme tous les films, il est composé d’un support souple sur lequel est déposée une émulsion photosensible dans laquelle se situent les cristaux sensibles à la lumière. Ce sont ces cristaux qui subiront une transformation chimique suivant leur exposition ou non la lumière. Pour créer la couleur sur le film, les cristaux photosensibles sont attachés à un colorant de façon à générer une couleur. L’émulsion est constituée d’un sandwich de 3 différentes couches de cristaux sensibles aux 3 couleurs complémentaires : bleu, vert et rouge. Les cristaux sensibles au bleu produisent un colorant jaune, les cristaux sensibles au vert produisent des colorants magenta et les cristaux des colorants rouges produisent des colorants cyan.

Superposition des couches de colorant cyan, magenta et jaune

La superposition des couches permet de reconstituer toutes les couleurs visibles suivant le principe de la synthèse soustractive.

Recouvrement de faisceaux coloré jaune, magenta et cyan

Après exposition à la lumière, le film doit être traité dans une chaîne de bains qui crée les réactions chimiques nécessaires au développement de l’image sous une forme positive.

Le traitement chimique

Le traitement chimique E-6 est réalisé à partir de 4 bains majeurs qui agissent sur les cristaux pour matérialiser l’image.

4 bains du traitement E-6

1. 1er révélateur N&B: Le film est immergé dans un révélateur noir et blanc négatif qui noircira les cristaux exposés. Chaque couche réagit et on obtient à ce moment une image négative noir et blanc. Les cristaux sont certes noircis mais n’ont pas produit de colorants.
2. Bain d’inversion : Il agit comme si l’on exposait à nouveau le film à la lumière et il n’agit que sur les cristaux non transformés par le 1er révélateur. Les cristaux non exposés pendant la prise de vue le sont le désormais sans être développés.
3. Révélateur couleur : Il développe les cristaux qui viennent de réagir au bain d’inversion. Le révélateur couleur va faire apparaître les colorants qui sont attachés aux cristaux.
4. Blanchiment : Il détruit les cristaux noircis par les 2 révélateurs sans atteindre les colorants. Il ne reste ainsi qu’une image colorée et positive. Après lavage et séchage, le film est prêt pour son utilisation.

Où développer ?

Les films inversibles sont traités dans les laboratoires photographiques qui proposent une chaîne de traitements dite E-6. Les délais varient en fonction du lieu de traitement : dans la journée lorsque le traitement est fait sur place ou quelques jours s’il est juste collecté et envoyé ailleurs. Sur cette carte vous trouverez des laboratoires proposant ce service.

Carte des laboratoires E-6

Cliquez ici pour ajouter un laboratoire

Il est aussi envisageable de réaliser ce traitement à la main. Les kits de développement à main existent: TETENAL Colortec E6, ARISTA Rapid E6. Le traitement se réalise à une température constante de 40°C.
Pour une documentation plus approfondie du procédé et de son usage : où acheter des films en ligne ? Où les faire développer à distance ? Quels appareils sont encore produits ?...

Base de données sur la photographie sur film

Photographier en diapositive

Contrairement aux films négatifs qui constituent une première étape dans l’enregistrement de l’image, les films diapositives doivent enregistrer et restituer fidèlement l’image. Il faut donc se questionner dès l’exposition sur la manière dont on souhaite restituer ce qui figure dans l’image en termes de luminosité.

Les spécificités de la diapositive

Pour un rendu de l’image satisfaisant, les films diapositives ont un contraste plus élevé que les films négatifs. Cela a pour conséquence de limiter leur capacité à restituer des écarts de luminosité importants. Pour que celle-ci soit fidèle à votre perception, il faut donc imaginer dès la prise de vue comment seront restitués les différents sujets de votre image car aucune autre manipulation ne pourra être appliquée a posteriori.

Photographier pour la projection

En photoprojection, où la diapositive est projetée sur des supports très différents, il est recommandé d’effectuer une légère surexposition allant de 0,5 diaph à 1 diaph pour les raisons suivantes :
  • - Le film plus clair, plus transparent, augmente la luminosité de la projection.
  • - La diapositive surexposée présente un contraste et une saturation plus importante, rendant son appréciation plus facile.
  • - Plus clair, le film absorbe moins de lumière, abaissant son échauffement et améliorant sa durée de vie.
  • - L’échauffement entraîne une déformation du film qui génère des passages du flou au net dans la projection. Ce problème peut néanmoins disparaître grâce à l’emploi de caches-diapositives avec des caches en verre.
  • - Les défauts de surexposition qui peuvent entraîner une perte de détail dans les hautes lumières sont souvent compensés par la texture du support de projection.

Image exposée avec des écarts de 1/2 diaph

Comment mesurer la lumière ?

En diapositive, Il faut d’abord penser l’exposition du film en vue des conséquences que cela produira sur l’image. Pour exposer correctement votre image, il faut se poser la question suivante : quel est le sujet principal que je souhaite mettre en valeur ? Quelles sont ces caractéristiques visuelles et comment est-il éclairé ? La première réponse doit vous indiquer ce sur quoi vous allez effectuer la mesure de la lumière et la seconde comment vous allez interpréter ce résultat pour corriger la mesure donnée.

Exposition normale / Correction d’exposition + 2/3 diaph

Tout d’abord, pour exposer un film inversible, il est recommandé d’utiliser la mesure spot de votre appareil photo de manière à effectuer vos mesures sur des zones précises. Voici une méthode simple pour exposer correctement vos films.
  • 1. Faites une mesure au spot mettre sur le sujet principal sans jamais inclure de source lumineuse dans votre mesure (ciel ou éclairage artificiel) car elles influencent très fortement la mesure de votre appareil.
  • 2. Évaluer si votre sujet est particulièrement noir, neutre ou blanc. S’il est noir, compenser le résultat de la mesure de -1,5 diaph et +1,5 diaph s’il est blanc. De cette façon, un sujet noir sera bien représenté en noir et inversement pour un sujet blanc. Pour les sujets très sombres ou clairs, compenser l’exposition en fonction de ces deux limites.
  • 3. Votre sujet est-il éclairé autrement que l’ensemble de votre image ? Il faut en effet prendre en compte le sujet dans son environnement et être attentif au rendu global de l’image. Si le reste de l’image est visiblement plus lumineux, compenser de -1diaph pour conserver du détail dans le reste de l’image et inversement si l’image est moins lumineuse.

Mise sous cache diapositive

Un film inversible développé demande à être mis sous cache-diapositive pour être projeté. Ils ont pour fonction de maintenir le film dans un plan rigide qui arrête la lumière et permettent son installation dans les appareils de projections. Pour les images sur film 35mm, les caches diapositives mesurent 50x50mm avec une fenêtre de 23x35mm (soit 1 mm de côté en moins que la fenêtre du film) et d’une épaisseur allant de 1,8mm à 3mm. Ils sont constitués de deux parties séparables, avec éventuellement deux verres permettant d’assurer une planéité du film parfaite même sous l’échauffement.

Cache diapositive 24x36mm

Quels cacheS ?

En traversant le film, une partie de la lumière est absorbée et transformée en chaleur. Cela provoque un échauffement et éventuellement la déformation du film. Cette déformation entraîne des irrégularités du plan de netteté sur la projection. Les images particulièrement sombres et donc fortement absorbantes sont donc davantage sujettes à ce phénomène.
Dans ce cas particulier, il est préférable d’utiliser des diapositives avec verre mais dans des conditions normales, les caches en verre ne sont pas recommandés car ils entraînent une baisse de la luminosité et de contraste à cause des réflexions que le verre produit.

Comment LES monter ?

Comme nous l’avons vu, les films sont constitués d’un support sur lequel est déposée l’émulsion photosensible qui constitue l’image. En observant un film, on peut lire les inscriptions du fabricant au niveau des perforations, numéro de vue, films… Si vous êtes capables de lire ces inscriptions dans le bon sens, c’est que la couche image est vers vous.

Tranche d’un film photographique

Dans l’appareil de projection, Il faut que cette couche image soit du côté de l’objectif ; de cette façon, le côté support est face à la lampe. De même, les caches diapositives présentent deux faces de couleurs différentes. La face blanche doit se situer du côté de la lampe, celui de la lumière et la grise côté objectif. Ainsi, pour monter correctement votre film dans le cache, disposer la face grise face à vous et le film découpé de manière à pouvoir lire ses inscriptions dans le bon sens. Déposez le film sur la face grise et refermer en appliquant la face blanche. Veillez à bien presser les deux faces ensemble pour permettre l’insertion du cache dans la bague porte diapositive.

Où LES ACHETER ?

Les principaux fabricants sont GEPE ou CS, GEPE vend en ligne leurs différents caches sur GEPE, autrement il est possible d’en trouver facilement sur EBAY ou AMAZON.

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3 techniques SONT POSSIBLES pour transférer une image numérique sur diapositive: Le flashage, l'impression ET le shoot d'écran. Nous recommandons Le FLASHAGE POUR TRANSFÉRER EN TRÈS HAUTE DÉFINITION UNE IMAGE NUMÉRIQUE. L'IMPRESSION ET LE SHOOT ÉCRAN SONT EN REVANCHE UTILE POUR DES LOTS D'IMAGES NE NÉCESSITANT PAS UNE GRANDE FINESSE.
FLASHAGE IMPRESSION SHOOT ECRAN
Qualité 4k Basse definition 2K
Delais 1 semaine 1h 1-4j
Coût de la vue 4€ 10ct 60ct
Simplicité Débutant Débutant Amateur

Flashage

Cette technique proposée en ligne par certains laboratoires photographiques consiste à projeter une image en très haute définition 4K soit 4096x2732 (parfois 8K 8192x5462 sur demande) sur un film diapositive à l’aide d’un imageur. Le film est ensuite développé dans une chaîne de traitement chimique E-6 comme une diapositive normale, puis mis sous cache. Ce procédé assure une qualité d’image maximale grâce à une définition très élevée et au grain photographique d’une finesse extrême. L’image présente un taux de contraste parfait et des couleurs naturelles grâce aux colorants du film diapositive.
Les images sont transférées sur un film 24x36mm, ce qui impose l’emploi d’image au même ratio 2/3. Dans le cas d’images d’autres ratios (carré, panoramique), elles devront être manipulées pour s’adapter au format 2/3 de la diapositive.
Comment faire?
    Voici notre liste des laboratoires proposant ce service en ligne. Pour les Européens, nous vous recommandons le laboratoire Digitalslide pour réaliser ces travaux. Le service est rapide, efficace et d’une qualité irréprochable.

EU

http://www.digitalslides.co.uk (UK)

US

http://www.colorslide.com (US, FL)

https://www.gammatech.com (US, NM)

http://www.exslides.com (US,OH)

http://www.slidesfromdigital.com (CA, US)

FR

http://www.centraldupon.com (FR)

http://www.rainbowcolor.fr (FR)

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Impression

Cette méthode destinée aux images de faible définition consiste à imprimer sur transparent à l'aide d'une imprimante laser ou jet d'encre. Les images imprimées feront apparaître une trame d’impression très visible donnant un côté « street » à l’image. Cette technique présente toutefois l’avantage de pouvoir transférer des images de n’importe quel ratio ou forme sur le transparent : carré, panoramique, circulaire... Il suffit donc d’imprimer vos images dans un carré noir de 5cmx5cm sur film transparent puis de découper le carré. La taille de l’image varie en fonction de son ratio de façon à optimiser le rendement du projecteur.
Comment faire?
    • Si l’image est au ratio 2/3 :
      • 1. Imprimer l’image au format 24x36mm sur papier transparent.
      • 2. Découper une fenêtre de 5cmx5cm autour de l’image.
      • 3. Disposer l’image sous le cache diapositive.
Si l’image n’est pas au ratio 2/3, consultez notre section FORMATS pour suivre tous nos conseils.

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Shoot écran

Cette technique consiste à photographier à l’aide d’un appareil argentique votre moniteur. Elle produit des images de qualité HD pour un coût relativement faible et requiert un appareil argentique chargé d'un film diapositive. De cette façon l’image de l’écran est projetée sur le film diapositive qui reçoit donc l’image de l’écran. Le film diapositive doit ensuite être traité dans un laboratoire photographique. La qualité de l’image dépend donc complètement de la définition de l’écran.
Comment faire?
    Cette opération doit se faire dans une pièce protégée de la lumière extérieure.
Matériel :
  • – ordinateur ;
  • – appareil photo argentique 24x36 avec un mode d’exposition manuel ;
  • – objectif de focale égale ou supérieure à 50mm recommandé ;
  • – film diapositive ;
  • – trépied.

Méthode :

  • 1. Ouvrir les images dans un logiciel de visualisation type Aperçu pour Mac ou Photos sur Windows et passer en mode plein écran avec un fond noir.
  • 2. Charger l’appareil photo du film diapositive.
  • 3. Appliquer les réglages suivants :
    • – Correction d’exposition permanente de +2/3 I.L.
    • – Retardateur 2sec
    • – Exposition manuelle
    • – Mise au point manuelle.
    • – Choisir une focale intermédiaire en cas d’emploi d’un zoom
  • 4. Fixer l’appareil sur trépied, face à l’écran, à l’horizontal et à mi-hauteur.
  • 5. Afficher une image horizontale de ratio 2/3, ni particulièrement sombre ou claire à l’écran.
  • 6. Regarder dans le viseur, faire la mise au point et ajuster la distance de l’appareil à l’écran de façon à avoir une image pleine dans le viseur.
  • 7. Plonger la pièce dans l’obscurité.
  • 8. Réaliser une mesure de lumière, et choisir un paramétrage de temps d’obturation permettant de travailler à une ouverture F:8 .
  • 9. Afficher la première image, déplacer le pointeur dans le coin droit de l’écran. S’il s’agit d’une image verticale, faire une rotation à 90° de manière à l’afficher dans la largeur de l’écran. Il est recommandé de relever le raccourci clavier de manière à effectuer cette opération facilement. Faire cette opération pour chaque image verticale.
  • 10. Réaliser la première vue et afficher une nouvelle image à l’écran. Continuer le procédé de façon à photographier toutes les images. Si une image et particulièrement sombre ou claire,ne pas hésiter à faire un bracketing. Toutes les images sont maintenant exposées sur le film diapositive, apporter votre film dans un laboratoire qui réalise le développement diapositive (traitement E-6), de préférence sur place de manière à limiter les délais. Demander une mise sous cache diapositive après le développement.

Préparation des fichiers

Suivez nos conseils pour optimiser le transfert de vos images:

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Dessins, écritures, gravures, empreintes digitales... Découvrez les nombreuses façons de créer des images prêtes à projeter.

principe

La projection analogique fonctionne à partir d’images sur des supports transparents, film ou verre. Il est ainsi possible de créer ces images directement en dessinant avec un feutre opaque sur ces supports. C'est le masquage du support transparent par un tracé opaque qui crée une image transparente. Ces images peuvent instantanément être projetées avec une extrême finesse grâce à l’emploi des objectifs photographiques.

supports

Il existe deux types de supports transparent : souple (les films et feuilles translucide) ou rigide (verre). Pour les supports souples, les feuilles d’impression transparente sont une bonne option en termes de transparence, de coût et de rigidité.
Pour les support rigides, la meilleur option reste les caches diapositives avec verre qui sont constitués de deux parties séparables intégrant chacune une petite plaque de verre 24x36mm qui peut servir de base pour masquer ou graver une image ou un dessin. Ces caches sont initialement conçus pour maintenir le film parfaitement plat malgré son échauffement pendant la projection. Cette option présente l’avantage de s’adapter parfaitement aux projecteurs diapositives.
Les filtres circulaires UV peuvent aussi être intéressants, notamment pour les images fabriquées à partir du noircissement au noir de carbone. En effet, en passant le verre sous une flamme, un dépôt de suie extrêmement dense se forme à la surface. Cette couche masquante peut alors servir de base pour un dessin créé par transparence.

COMMENT FAIRE?

  Dans cet exemple, nous utiliserons un feutre POSKA noir sur des caches diapositives avec plaque en verre. Il existe deux façons de réaliser simplement ces images, la première consiste à simplement dessiner sur la plaque une image opaque, cela crée une projection du rectangle blanc de la plaque de verre dans lequel s'inscrit l'image opaque.
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Projection d'un dessin opaque sur cache diapositive en verre

Bien que cette technique soit d’une grande efficacité, elle n’utilise pas les spécificités de la projection car il serait plus pertinent de projeter le dessin sous forme d’un tracé lumineux.
Pour réaliser ce type d’image, il faut d’abord opacifier la plaque de verre en étalant du feutre sur toute la surface puis graver au travers pour créer une transparence. La couche opaque crée alors un masque qui arrêtera la lumière alors que le tracé transparent la laisse passer et fait apparaître le dessin en lumière.

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Projection d'un dessin en transparence sur cache diapositive en verre

L’outil de dessin a aussi son importance car il définira la largeur du tracé. Plusieurs solutions existent là aussi: aiguille, critérium ou crayon de papier dur (H). Plus l’outils sera large, plus le tracé laissera passer la lumière et plus la projection sera visible.
Dans la video suivante, il est montrer comment utiliser ce procédé pour projeter une empreinte digitale par contact.
 

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